Archivistes !, n° 127, octobre-décembre 2018, 52 p.
L’Association des archivistes français publie un trimestriel professionnel destiné à l’ensemble de ses adhérents. Il est peu de dire que les fonds patrimoniaux religieux n’ont pas été au cœur des sujets développés ces dernières années, peut-être aussi parce que les archivistes de l’Église négligent trop les communautés professionnelles.
Pourtant, il existe des points communs entre des archives de paroisses regroupées, quelque soit la forme canonique de cet ensemble, et celles d’une communauté d’agglomération. Celles de Chauny-Tergnier-La Fère (Aisne) sont traitées page 20. La question du rôle du délégué à la protection des données, essentielle en Église, est étudiée ici sous l’angle des universités (p 42).
Dans ce numéro, notre collègue du diocèse d’Aix-et-Arles est citée page 5. De son côté, Émilie Papaix, archiviste des Sœurs de l’Enfant Jésus – Nicolas Barré et des Fils de la Charité, témoigne de son expérience récente dans ces deux congrégations et de son goût pour la valorisation du patrimoine, comme en témoigne le site internet http://archives-ejnb.org/ et le compte twitter @ArchivesEJNB.
Le groupe PACA-Corse-Monaco rend compte de sa journée d’étude le 4 octobre à Manosque où se sont exprimés les archivistes du palais princier de Monaco, de l’UNESCO et celui du diocèse de Gap (p 35).
Enfin, l’Association des archivistes français vante (p 46) les mérites du Guide d’archivage pour les écoles et les établissements scolaires qu’elle publie. Il répond à de multiples questions : que sont les archives, qu’elles soient sous forme papier ou électronique, qu’est ce que l’archivage intermédiaire, faut-il conserver, trier ou détruire ? La communication et la valorisation de tels fonds sont les derniers points abordés.
Luc-André Biarnais archiviste du diocèse de Gap et d'Embrun