Les confréries, particulièrement celles des pénitents, ont une vie très riche dans les anciens diocèses de Gap et d’Embrun. Elles montrent la prise en main par les fidèles et les communautés paroissiales d’une part de leur destin. Une confrérie est une société dans la société, un ensemble dans la paroisse. Durant l’Ancien Régime, elle est une communauté qui renverse codes et normes de la vie courante.
Il faudrait distinguer, au XIXe siècle, les pratiques entre le nord et le sud du diocèse, c’est-à-dire entre des paroisses appartenant aux anciens diocèses d’Embrun d’une part et de Gap d’autre part. Cette différence est notamment économique, le nord étant plus riche que le sud. La définition sur un dépliant concernant l’église Saint-Étienne de Vallouise nous éclaire sur le but assigné aux pénitents : ce sont « des associations religieuses de laïcs. Sous la conduite d’un prieur élu, les pénitents se mettaient au service de leurs compatriotes, spécialement au moment des calamités et à l’occasion des sépultures ».
Les confréries se développent d’abord sous l’impulsion de saint Boniface (environ 675-754) pour les religieux et les monastères. Elles s’étendent ensuite au clergé séculier, puis aux laïcs sous la forme d’associations spirituelles et charitables pour soutenir le fidèle durant la vie et au moment de la mort.
Le grand essor des confréries date du XIVe siècle. Elles mènent des actions pieuses et charitables, notamment entre confrères. Elles doivent édifier. Elles sont parfois aussi des regroupements professionnels : bijoutiers, bouchers…
Dans les actuelles Hautes-Alpes, les premières confréries qui apparaissent sont celles des pénitents, du Saint-Rosaire et du Saint-Sacrement. Les statuts de nombreuses confréries, datant du XVIIe siècle, sont conservés dans les archives paroissiales traduisant les nombreuses créations à cette époque et se poursuivant au XVIIIe siècle.
Marie-Claude Léonelli souligne que les chapelles des pénitents sont nombreuses en Provence, cette dénomination régionale étant comprise dans son acception la plus large. La simplicité des plans et la rusticité des constructions rendent les édifices difficiles à dater.
La Bâtie-Neuve
Dans la paroisse de La Bâtie-Neuve, les pénitents sont connus par l’enquête diocésaine de 1844. Le curé précise que « les lanternes des pénitents servent pour le Saint-Viatique » : la pratique semble enracinée dans la durée.
À la même époque, le curé dit que la conduite des pénitents est qualifiée de « mixte », il faut comprendre bonne ou mauvaise selon leurs activités.
Dans cette paroisse, le curé compte trois confréries et congrégations : le Saint-Rosaire, l’association du Saint et immaculé cœur de Marie pour la conversion des pécheurs. Les pénitents, eux, sont de 14 à 20, inscrits sur un catalogue. Ils utilisaient la tribune de l’église comme chapelle.
Gap
À Gap, les statuts de la confrérie des pénitents blancs datent de 1604, ils sont revus en 1611. Ils sont ensuite adaptés au XIXe siècle avant une ultime révision en 1948.
Une souscription est lancée pour la construction d’une nouvelle chapelle des pénitents gapençais sur un emplacement acheté en 1847. L’aménagement intérieur s’étend, sur le plan financier, de 1847 à 1879.
Le 23 janvier 1910, une souscription est mise en place pour financer la réparation faite à la toiture de la chapelle. Le recteur, le 25 août 1941 se plaint du mauvais état du clocher. Moins de deux ans plus tard, le 13 avril 1943, il faudrait démolir le clocher et le reconstruire. Le 1er juin 1943, les pénitents prévoient d’utiliser pour cela 20 000 francs sur les fonds confiés à la garde de l’évêque. En fait, ce sont 17 444 francs qui sont versés le 2 septembre 1944 à l’entreprise Chaix frères. Le 5 janvier 1946, environ 30 000 francs sont consacrés aux travaux d’entretien de la chapelle.
Les comptes de la confrérie des pénitents blancs de Gap, entre 1871 et 1884, permettent de la voir en action. « Le frère recteur doit exiger le nom des personnes décédées, la date des enterrements et la classe » de ces enterrements. Les recettes proviennent des troncs, de la location des chaises, de la vente de la cire. Les confrères doivent être solidaires spirituellement de celui d’entre eux qui meurt : « le sonneur doit sonner à grande volée lorsque le mourant a été reconnu pour un frère ou une sœur ». Entre 1871 et 1884, une moyenne de 80 enterrements annuels sont célébrés avec l’assistance de la confrérie : en 1872, 57 seulement pour le chiffre le plus bas, en 1880, 101 marquent le chiffre le plus élevé.
Le rétablissement de la confrérie gapençaise, par une ordonnance épiscopale de 1844, est tardif, notamment en raison de rivalités avec les deux paroisses urbaines. Il fait suite à un Mémoire pour la confrérie des pénitents blancs de la ville de Gap, datant de 1842. En 1844, l’évêque donne une Instruction aux pénitents blancs. Ce rétablissement est, en réalité, l’approbation d’une situation de fait. La confrérie avait une chapelle, près de la cathédrale, avant la Révolution. Après celle-ci, la confrérie se réunit dans l’église Saint-André lès Gap. Le conflit avec la paroisse est l’un des moteurs de la construction de la chapelle.
La confrérie des pénitents blancs est dirigée par la famille Boyer après la Première Guerre mondiale. La désaffection des membres est soulignée à plusieurs reprises par des courriers du recteur. Les statuts sont modifiés un siècle plus tard, en 1948, par l’addition d’un chapitre IV bis, approuvé par l’évêque, Mgr Bonnabel alors. Il est « relatif à l’office qui ne se chante plus depuis longtemps » et qui serait remplacé « par une heure d’adoration qui sera mixte pour hommes et femmes ». À cette époque, « l’effectif est réduit à sept hommes et à une trentaine de sœurs ». Le 24 juillet 1950, une lettre à l’évêque souligne les « difficultés légales que rencontrera un jour la confrérie lorsque la pénurie de frères obligera à la liquidation ». La chapelle est finalement vendue à la commune de Gap par le diocèse, en 1976. Outre les activités municipales qui y sont organisées, la chapelle reste affectée au culte.
Vallouise
À Vallouise, la confrérie du saint Rosaire est fondée le 21 décembre 1627 par un père franciscain, celle du Saint-Sacrement en 1644, si nous en croyons le registre diocésain créé au XIXe siècle. Nous pouvons ajouter la confrérie des pénitents blancs en 1638.
Le catalogue, en cours de publication, de l’exposition Les Hautes-Alpes dans les pas des rois mages précise que les pénitents de Vallouise, au XVIIIe siècle, utilisaient une chapelle placée sous le titre de la Nativité. L’inventaire de 1728 mentionne plusieurs tableaux. L’un de ceux-ci est remplacé par une représentation de l’Adoration des Mages, peinte en 1844 par un artiste originaire de Sisteron et nommé Roux. Ce tableau est, désormais, dans l’Eglise Saint-Etienne, il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2006.
À Vallouise, la chapelle menace ruine en 1643. C’est le signe soit d’une mauvaise construction soit du réemploi d’un édifice plus ancien lorsque la confrérie a été créée en 1638. La chapelle est alors agrandie. Le décor actuel de la façade date de 1841, mais il en existait un avant. Il a été restauré et complété en 1968 et 1986.
Le Villard-Saint-Pancrace
Au Villard-Saint-Pancrace, le livre de la confrérie de Saint-Éloi commence en 1694 mais rappelle des faits plus anciens : « In nomine domini Amen. Au vingt cinquième jour du mois de juin mil six cent quatre vingt quatorze au devant de l’église paroissiale du village Saint-Pancrace à l’isme des vespres de la fête de saint Eloy ou étaient assemblés les confrères de la confrairie dudit saint Eloy establie dans ladite eglise à l’autel [qui lui est] dédié […] ».
Durant la Révolution française, la confrérie de Saint-Éloi de Villard-Saint-Pancrace fonctionne, certes au ralenti. Les comptes sont rendus régulièrement, le procureur est également élu, « le citoyen » Joseph Peythieu succède à Joseph Borel à l’été 1799. Cela signifie que Joseph Borel a dirigé la confrérie dans les années précédentes.
Au Villard-Saint-Pancrace, la chapelle rénovée est bénie le 1er novembre 1967 par l’évêque de Gap, Mgr Robert Coffy. Elle avait été incendiée en 1944.
Guillestre
Nous savons par le fonds d’archives de Mgr Jean-Irénée Depéry que Chaffrey Bourcier acquiert en Thermidor an IV la chapelle des pénitents de Guillestre, localité où il réside officiellement. Cet édifice est vendu comme bien national « par l’effet de la loi du 18 août 1792, portant suppression des confréries et congrégations et qui prescrit au surplus la vente de leurs biens ».
Chaffrey Bourcier serait l’abbé Chaffrey Peyras-Boursier. Il est né à Abriès le 7 août 1749, fils de Mathieu et de Marie Richard-Calve. Il refuse le serment à la constitution civile du clergé et émigre. Il se rend d’abord à Bousson, puis à Alexandrie et à Offida. Il est de retour avec son neveu Mathieu Peyras-Boursier, et se trouve à Abriès en juin 1810. Il est nommé curé de Saint-Véran à la fin de la même année par l’évêque, Mgr Charles Melchior de Miollis qui siège à Digne. Il meurt le 11 août 1816, peut-être victime d’une épidémie de typhoïde. Durant la Révolution française, ses biens et ceux de son oncle Barthélémy étaient indivis avec Jean et Joseph, ces deux derniers étant frères de Barthélémy. Le directeur de l’enregistrement signale cette affaire comme étant en litige, le 4 avril 1799.
Le 26 octobre 1825, Rostan procureur des pénitents de Guillestre verse la somme de soixante francs pour prix du buste de Saint-Jean Baptiste, le patron de la « confrairie ».
Le 12 septembre 1847, un courrier rappelle qu’ « une souscription a été ouverte le 25 septembre 1842, pour […] faire face aux dépenses nécessaires pour la reconstruction de la voûte qui s’était écroulée après la construction du toit. Cette souscription a donné une somme de 1814 f, les dépenses pour la construction de la voûte se sont élevés à 1912 f ». La somme manquante de 98 francs a été prélevée sur les fonds de la chapelle.
Courant mars 1850, une cotisation de deux journées est imposée à chaque confrère pour réparer la voûte de la chapelle de Guillestre. Les pénitents qui ne voudront pas s’acquitter en nature s’obligent à verser 3 fr en monnaie. Une liste contient alors cinquante noms. A la même époque, il existe également une liste pour la « corvée du 4 avril pour le transport des tufs de Réotier à Saint-Clément ». Cette liste comporte 27 personnes et 22 patronymes différents. Ceux qui se répètent sont Court (4 fois), Joubert (deux fois), Brun (deux fois).
Un règlement qui prend effet au 1er janvier 1831 rappelle les statuts des pénitents de Guillestre. Il prévoit la suppression des noms inscrits au « catalogue » des confrères qui ne seraient pas assidus, sans motif, aux processions de la Fête Dieu, de l’Ascension, de l’Assomption, qui ne se rendraient pas au cimetière… ou ceux qui « croient sans doute que de porter un habit neuf au Simetière cela leur fait plus d’honneur, bien le contraire, c’est de le porter usé par l’assiduité aux services ordonnés par nos statuts ».
À Guillestre, le dossier contient des listes de personnes, tant hommes que femmes, souhaitant devenir confrères ou « confréresses », notamment en 1844. Le prieur doit en faire publication, la réception se fait le dimanche des rameaux. Un billet attestant de la réception est délivré au nouveau confrère. Celui-ci se retrouve dans un ensemble très hiérarchisé, avec un recteur et un procureur à sa tête.
Les archives de Mgr Bonnabel, et particulièrement le compte-rendu de la visite pastorale de 1924, montrent la disparition de la confrérie des pénitents parmi les œuvres paroissiales de Guillestre. Sont cités les enfants de Marie, les mères chrétiennes, les Noëlistes, l’œuvre de la Propagation de la foi, de la Sainte-Enfance, celles de Saint-François de Sales et des campagnes, Notre-Dame du Salut, le soutien aux séminaires… ce qui en fait neuf ! Si la confrérie a disparu, la chapelle, elle, est toujours là. Nous savons par un échange de lettres entre Joseph Court, l’évêque et le maire de Guillestre en août 1960, qu’est élaboré un projet de transformation de la chapelle Saint-Jean-Baptiste en cinéma. Ce projet n’aboutit pas car les paroissiens protestent, comme en témoigne un brouillon de lettre de l’évêque au maire : « la protestation écrite que j’ai reçue hier me paraît s’élever surtout contre l’utilisation en salle de cinéma public […] d’un lieu où les mauvais films risquent de répandre l’immoralité ».
Puy-Saint-Pierre
Les statuts des pénitents de Puy-Saint-Pierre accordés par Mgr Depéry en 1855 nous donnent une idée de la hiérarchie au sein de la confrérie. Le curé est président. Des dignitaires, ou officiers, sont élus : recteur, sous-recteur, un infirmier général, un maître de chœur, un maître des novices, deux ou quatre maîtres des cérémonies, deux sacristains, six choristes, quatre ou six conseillers, un trésorier, un secrétaire. Il y a également de simples frères. Enfin, des employés, rémunérés donc, sont recrutés : un porte-croix, deux ou quatre porte-fallot, deux ou quatre infirmiers particuliers, un portier-sonneur. Il est précisé que « les infirmiers particuliers […] sont de droit, porteur de la bière dans les inhumations, et reçoivent un salaire qui sera fixé par le conseil de la confrérie ».
La Salle-les-Alpes
La chapelle Notre-Dame d’Espérance à La Salle-les-Alpes est aujourd’hui communale. Il est possible de la visiter en se rapprochant de l’Office du tourisme de la ville. Elle comporte une tribune qui était réservée aux pénitents. La chapelle elle-même accueillait de nombreux pèlerins, qui pouvaient passer la nuit sur place, séparés du chœur par une claire-voie. Notre-Dame d’Espérance est invoquée contre les dégâts du torrent voisin.
Upaix
Cette chapelle date de 1638. Elle a été utilisée jusqu’à la deuxième moitié du XIXe siècle. En ruine, elle est mise en vente en 1921. Achetée par la commune dans les années 1990, elle est transformée en local culturel inauguré en 1995. Rémi Potey a réalisé le cadran solaire de la façade en 2000.
Remollon
Ce tableau, du XVIIe siècle, se trouve dans l’église paroissiale de Remollon. Il représente saint Sébastien attaché à un arbre, entouré de trois archers, dont l’un regarde le spectateur par-dessus son épaule. Deux pénitents blancs, vêtus de l’habit et de la cagoule, sont aux pieds de saint Sébastien. Est-ce le signe que la confrérie des pénitents de Remollon a commandité ce tableau ? Celui-ci porte un blason, en bas à droite. Il est peut-être un repeint. Il représente probablement les armes de Guillaume IX d’Hugues, archevêque d’Embrun de 1612 à 1648.
Vars
La chapelle de Vars semble dater du XVIIIe siècle, elle a été accolée à l’église paroissiale existante. Composée d’une nef unique, elle est accessible par une entrée indépendante, en façade ouest. Elle a été réaménagée en 1970.
Dans l’église paroissiale, on peut voir plusieurs objets ayant servi aux pénitents : des bannières, une lanterne, et trois bâtons qui viennent d’être restaurés.
Tallard
À Tallard, la confrérie des pénitents n’est plus signalée dans les documents après 1902. En 1920, le curé signale une congrégation regroupant 20 jeunes filles et une autre pour une quarantaine de femmes. Il se plaint de la mauvaise observation du règlement tandis qu’il indique qu’il existe « un bon chœur de chanteurs », une nouveauté au fond sous cette forme. Les enquêtes pastorales permettent de voir le glissement entre les confréries de pénitents chantant les offices vers les chorales.
Veynes
À Veynes, sept confréries, congrégations laïques ou associations pieuses sont recensées par le curé en janvier 1838. La première est « une confrérie de pénitents blancs dont l’origine remonte à une époque inconnue » selon les archives de Mgr Nicolas Augustin La Croix d’Azolette.
Conclusion
Pour éphémère que semble le renouveau des confréries, cela ne signifie pas forcément que les évêques ont échoué. Dans le diocèse de Gap, après la Révolution française, ils ont contrôlé la reconstitution de ces confréries, au point d’en maîtriser les fonds pour la ville de Gap. La quasi-disparition des confréries et des congrégations laïques est moins la marque d’un déclin que le signe d’une évolution pastorale.
Sources archivistiques
– Archives des évêques, actes du secrétariat, XIXe siècle.
– Mgr Nicolas Augustin La Croix d’Azolette, Paroisses de Tallard, Veynes.
– Mgr Jean-Irénée Depéry : Guillestre, Chapelle des pénitents, 1796-1847 ; enquête de 1844.
– Mgr Jean-Alphonse Blanchet : registre des confréries établies dans le diocèse de Gap, 1838-1884.
– Mgr Auguste Calixte Bonnabel : cantons, particulièrement celui de Guillestre, 1863-1966.
– Archives paroissiales de Tallard, carton 8, cote C 4.
– Pénitents blancs de Gap, 8 boites, XVIIe – XXe siècles. Instrument de recherche provisoire.
– Chanoine Louis Jacques, Travaux : localités haut-alpines. Villard-Saint-Pancrace ; Puy-Saint-Pierre.
Bibliographie
Il faut bien entendu, pour avoir un tableau complet des confréries haut-alpines, consulter les travaux de Pierre Jacques le Seigneur, aux archives et à la bibliothèque Mgr Depéry du diocèse de Gap.
Les Hautes-Alpes… dans les pas des rois mages, catalogue de l’exposition au Musée muséum départemental de novembre 2015 à mai 2016, à paraître.
Paul Billon-Grand (dir.), Chantal Desvignes-Mallet et al., L’église Saint-Etienne de Vallouise à travers les âges, L’Argentière-La Bessée, Association de sauvegarde de l’église Saint-Etienne, 2015, 305 p.
Marie-Hélène Froeschlé-Chopard, Dieu pour tous et Dieu pour soi : histoire des confréries et de leurs images à l’époque moderne, L’Harmattan, 2006, 401 p.
Stefano Simiz, Prédication et prédicateurs en ville (XVIe – XVIIIe siècles), presses universitaires du Septentrion, 2015, 352 p.
Articles :
Marie-Claude Léonelli, Oppède (Vaucluse, canton Bonnieux, arrondissement Apt), in La Sauvegarde de l’Art français : aide aux églises rurales, cahier 25, Paris, 2015, p 101-104.
Jean-Pierre Rouge, Catalogue de MM. les officiers et confrères pénitents de Pont-de-Cervières érigés sous le vocable du Saint-Nom de Jésus pour l’année 1852, in Bulletin de la Société d’Études des Hautes-Alpes, 2015, p 183-192.
Merci à Philippe Michelon et Renaud Philip pour les renseignements et photographies concernant Notre-Dame d’Espérance à La Salle-les-Alpes.