Axelle Huber, Si je ne peux plus marcher, je courrai !, préf. de Philippe Pozzo di Borgo, Paris : Mame, 2016, 204 p., 15,90 €.
Un an après la mort de son mari Léonard, Axelle Huber raconte les quatre dernières années de sa vie. À 37 ans, il apprend qu’il est atteint de la maladie de Charcot, la sclérose latérale amyotrophique, et perd peu à peu l’usage de ses muscles et son autonomie.
De l’annonce de sa maladie à ses derniers instants, elle partage les moments de souffrance et les épreuves qu’ils ont endurées ensemble. Mais elle montre aussi comment son mari a su garder le sourire, l’espoir et la foi jusqu’à la fin. L’humour et la joie de Léonard font la trame de ce livre, dont le plan reprend quelques paroles :
« Si je ne peux plus marcher ? Eh bien, je courrai !
Si je ne peux plus parler ? Eh bien, je chanterai !
Si je guéris ? Eh bien, on continue !
Si je ne guéris pas ? Eh bien, on continue aussi! »
D’un ton très juste, Axelle Huber parle aussi de la pudeur de son mari, de son désir de ne pas déranger au point de ne pas exprimer ses propres besoins. Elle aborde aussi les réactions de leurs quatre enfants, âgés de cinq à neuf ans. Dans la dernière partie de l’ouvrage, elle raconte leur vie aujourd’hui, sans Léonard.
La préface est de Philippe Pozzo di Borgo, auteur du livre qui a inspiré le film Intouchable.
Hélène Biarnais bibliothécaire du diocèse de Gap et d'Embrun