Un roman allégorique sur le handicap durant les premiers temps du christianisme

Ghislain du Chéné, Moi, Marie, femme de Cléophas, Paris et Namur, Fidélité, 2016, 185 p. 15,50 €

Comme le succès de Monsieur le curé fait sa crise le montre, le roman chrétien a le vent en poupe. L’auteur de Moi, Marie, femme de Cléophas, Ghislain du Chéné est, depuis 2008, coordinateur international du mouvement Foi et lumière. L’une de ses filles est atteinte par le handicap. Dans un message électronique, Ghislain du Chéné a tenu à préciser qu’il a écrit ce livre « en grande partie au cours de l’été 2013 à Embrun ».

L’ouvrage se déroule aux premiers temps du christianisme, juste après la résurrection du Christ. La narratrice, Marie, se tenait au pied de la Croix. L’auteur s’appuie sur le verset 25 du chapitre 19 : « près de la croix de Jésus, se trouvaient debout sa mère, la sœur de sa mère, Marie femme de Clopas, et Marie de Magdala » (Traduction œcuménique de la Bible, selon les traductions, l’époux de Marie est appelé Clopas ou Cléophas). Marie, la narratrice, est mère d’un fils handicapé. Ce sont leurs vies, la force des rencontres et, essentiellement celle avec le Christ, qui sont ainsi racontées, au temps des premières communautés chrétiennes et de la persécution.

Ghislain du Chéné nous dit ce qu’écrire ce livre lui a appris et ce qu’il pense apporter à ses lecteurs :



Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d'Embrun

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