La naissance du monastère orthodoxe de La Faurie

Discernement, message monastique orthodoxe, Monastère de la Dormition, n° 28, 2020, [36 p], 5 €.

L’archimandrite Victor

La naissance au Ciel de l’archimandrite Victor, « fondateur et premier higoumène du monastère de la Dormition de la Mère de Dieu » à La Faurie, le 17 août 2020, est l’occasion d’un numéro spécial de la revue de cette maison monastique orthodoxe.

Un long article intitulé « une vie » revient sur la biographie de Joseph Marie Raïsi. Après un parcours de foi catholique à Marseille et dans les Hautes-Alpes, devenu orthodoxe, il prend en 1978 le nom de « frère Victor ». Professeur de philosophie, né le 17 août 1939, « il craignait […] que la réception du Concile Vatican II, par un clergé un peu trop moderniste, en vienne à ôter le caractère sacré de la Messe ». Il évoquait une « époque riche, cependant, de bouillonnement spirituel et de créativité, mais parfois quelque peu anarchique : il fallait faire des choix ». Dans le hameau de Notre-Dame, à La Faurie, deux églises sont consacrées : d’abord, en 1988, « l’église dédiée à la Dormition de la Mère de Dieu » puis une nouvelle église en 2012 lorsque le monastère est reconnu selon le droit.

Revenir ainsi sur la vie du premier higoumène du monastère orthodoxe de La Faurie permet de s’interroger sur cette époque de la « réception » du Concile dans le territoire des Alpes du Sud. Quel moteur a-t-elle été pour le monachisme, particulièrement dans les Hautes-Alpes ? Des comparaisons peuvent être établies avec Boscodon d’une part et la laure de Notre-Dame de Pentecôte à Montmorin d’autre part.

Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d'Embrun

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