La grande imagerie de Fleurus présente les religions

Les Religions : judaïsme, christianisme, islam. Paris : Fleurus, coll. La Grande imagerie, 2016, 28 p. 6,95 €.

Cet ouvrage, présenté dans un format accessible à tous, décrit quelques aspects importants des religions monothéistes se réclamant d’Abraham. Celui-ci permet aux auteurs de montrer des éléments du socle commun : le Dieu unique, Noé et le déluge, le modèle de croyant qu’est Abraham. Le judaïsme (p 10-15), le christianisme (p 16-21) et l’islam (p 22-27) sont ensuite déclinés par ordre chronologique d’apparition.

Les textes saints sont, pour chacun, présentés. Ce sont la Torah dont l’écriture s’étend « sur près de mille ans » pour les juifs (p 12) et le Coran qui est appris par cœur à l’école coranique pour les musulmans (p 26). Pour les textes chrétiens, les correspondances juives de l’Ancien Testament sont rappelées tandis que la composition du Nouveau Testament est expliquée : évangiles, actes des apôtres, épîtres, apocalypse (p 18).

Les pratiques religieuses, communautaires et sociales sont présentées succinctement. Ainsi en est-il des fêtes juives (p 14-15). Malheureusement, il n’est rien dit de la shoah qui a vu la mort de 5 700 000 personnes soit plus du tiers de la population juive dans le monde en 1939, représentant 10 % du total des morts de la Seconde Guerre mondiale. En revanche, la partie sur l’islam n’écarte pas la question des « extrémistes » et des « terroristes islamistes ». L’ensemble des chrétiens, les catholiques, les orthodoxes, les protestants, est présenté dans son unité plus que dans la diversité.

Ce livre est doté d’une excellente iconographie dont la mise en valeur laisse à désirer : c’est bien dommage pour une collection dont le titre est « la grande imagerie ». Malgré quelques imprécisions (le pape François a été élu par le collège des cardinaux et non nommé, p 19), cet ouvrage originellement destiné à « faire connaître aux enfants les trois grandes religions monothéistes » (dixit le communiqué de presse l’accompagnant) est une bonne porte d’entrée à qui souhaite les découvrir.

Luc-André Biarnais
archiviste du diocèse de Gap et d'Embrun

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