Vincent Borel, Fraternels, Paris : Sabine Wespieser éd., 2016, 553 p., 26 €.
Dans une société utopique et uchronique, où la logique de consommation est poussée à son extrême, une catastrophe écologique majeure se prépare.
Vincent Borel, auteur né à Gap qui signe ici son huitième roman, décrit d’une plume mordante les travers de nos contemporains : l’omniprésence des écrans qui coupe toute communication entre les personnes, le mépris de l’environnement, la mondialisation effrénée… Par des caricatures volontairement transparentes (on reconnaît aisément la compagnie Opié et son produit-phare l’Ifon 11) et des comportements exacerbés, une action menée tambour battant, il conduit le lecteur jusqu’à « un final libertaire, burlesque et transgressif », marquant la renaissance d’une génération, qu’il situe à quelques kilomètres de Cadarache.
Hélène Biarnais bibliothécaire du diocèse de Gap et d'Embrun